10 jours de crise islandaise. De quoi se remettre les idées en place, une fois pour toute. ça valait bien la demi-douzaine de casse-dalle à la catalane en pleine tempête de neige, le couchsurfing sur le clic-clac Ikéa, la fraude dans le bus. Difficile à comprendre pour un grand reporter installé qui a un forfait de 100 euros par jour... Mais pour nous, ceux qui croient qu'à 20 ans, qu'en sortant de l'école, on peut utiliser notre flamme, notre énergie, notre enthousiasme à autre chose qu'à attendre. Attendre l'éventualité qu'un jour, dans 10 ans, un redchef voudra bien nous laisser partir en Afghanistan. A Youpress, on galère c'est vrai, c'est pas le journalisme tranquille... Mais après tout qui a choisit d'écrire, de tourner, d'interroger pour être tranquille? C'est vrai aussi, personne n'a choisit de crever la dalle, et des feuillets ça nourrit pas en soi. Mais, n'ayez crainte, on s'en sort. Si on y croit, qu'on travaille dur et bien. C'est pas une utopie de pouvoir payer son loyer.Il faut juste refuser de baisser la tête, "l'école de la patience" tant répétée. On a beau faire parti de la génération "peur du chômage, de la précarité et tout et tout" on a des tonnes de belles choses à réaliser, des kilos de lignes à écrire, des montagnes de sons à prendre. Alors debout! A vos stylos!A vos rêves!

Islande contre tranquillité

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