De l'encroutement...
J'écris des message au lieu de bosser: c'est pêché. SniFF. A peine sortie de l'école et il est déja là: l'encroutement du journaliste.
Vissé sur sa chaise ultra ergonomique et terriblement moelleuse, les globules des yeux rivés sur son ultraplat so cool... le jeune rédacteur fringant s'encroûte à mesure que les articles passent. Moins, beaucoup moins à prompt à dégoter l'info, il espère, flemard, les commmuniqués et l'heure du déjeuner. Il tchatte sur MSN of course... Et dans le silence de l'open space, je l'entends pouffer.
Il faut que je me sorte de là. Je veux pas finir comme ça... Il faut que je me sauve vite, vite, avant que le CDI, les enfants, l'endettement de la baraque à Melun me rattrappent. Comme prévu, je serais une grande journaliste fringante, toujours... Je me laisserais pas encrouter.